10 astuces pour choisir le meilleur papier pour l'impression numérique

10 astuces pour choisir le meilleur papier pour l'impression numérique

Face à la très grande variété de papiers disponibles, Xerox propose une dizaine de conseils qui permettent aux entreprises de choisir le papier le mieux adapté à chaque utilisation.

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Face à la très grande variété de papiers disponibles, choisir le bon support s'avère difficile. Il y a tant de paramètres à prendre en considération : les dimensions, le grammage, couché ou non couché... Et l'impression numérique a ses besoins propres, qui diffèrent de ceux de l'offset ou des autres technologies, ce qui ne fait que compliquer la recherche du bon support.

Xerox propose une dizaine de conseils qui permettent de simplifier cette sélection et d'aider les entreprises à choisir le papier le mieux adapté à chaque utilisation. Un avis d'expert rédigé par Olivier de Ganay, directeur marketing France de Xerox Document Supplies.

1) Quel est le type de document final et quelle technologie sera utilisée ? L'impact et la qualité générale dépendent en premier lieu du type de document envisagé et de l'équipement qui servira à le produire. Par exemple, un papier non couché suffira largement pour un document destiné à une diffusion en interne, alors qu'un support couché de qualité est indispensable pour une brochure, un support marketing ou une lettre. Reste qu'il existe une grande variété de supports, avec de très nombreux rendus et teintes.

2) S'assurer que le support est conçu pour l'impression numérique. Lors de son impression, le papier subit des traitements bien différents de ceux d'une presse offset. En effet, les processus d'alimentation, d'impression et de fixation diffèrent. Les feuilles prévues pour l'impression traditionnelle ont tendance à cloquer ou onduler. Les papiers conçus pour le numérique sont prévus pour résister aux températures élevées des processus de fixation des presses numériques. Plusieurs de leurs caractéristiques ont été modifiées dans ce but, telles que le niveau d'humidité, la structure interne, le lissé et la chimie de surface. On peut certes utiliser un grammage supérieur pour éviter les cloques et les ondulations, mais cela ne règle pas les problèmes d'adhérence du toner ou de moutonnement. Sans compter qu'un papier plus épais revient plus cher et ralentit l'impression.

3) L'impression numérique couleur a d'autres exigences que celles de l'offset. Les presses numériques utilisent en général l'impression couleur électrophotographique, avec quatre passages de toner (au lieu d'un seul pour le noir et blanc). Si le papier n'est pas spécifiquement conçu dans ce but, il risque de ne pas accepter correctement ces quatre étapes. Il peut par exemple onduler et entraîner divers problèmes tels que des bourrages et des pertes excessives de papier, l'usure prématurée des mécanismes, le décalibrage chromatique et au final engendrer, une mauvaise qualité de l'impression.

La densité des couleurs, caractéristique typique du numérique, impose également de se méfier de la transparence. Les papiers conçus pour le numérique sont d'une grande opacité, afin d'éviter que les couleurs ne soient visibles au verso de la feuille. Là encore, un papier non adapté, plus épais, peut augmenter l'opacité, mais avec les mêmes inconvénients que ceux cités ci-dessus.

Enfin, le contraste et la résolution sont des facteurs essentiels de la qualité finale. Le papier conviendra d'autant mieux qu'il sera lisse et lumineux. Un bon lissé empêche l'effet de « grain » et facilite l'application régulière des couches de toner, au bénéfice de la qualité.

4) Autant que possible, il convient de choisir une dimension standard. Les dimensions standards sont A4, A3 et SRA3. Ce sont, en effet, les formats les plus utilisés pour l'impression à la demande. Avec des tailles standardisées, il est possible d'optimiser les délais d'impression et les coûts, et ainsi de satisfaire les attentes des clients. C'est également le moyen de s'assurer que le rognage se fera avec précision.

5) Un rognage de précision facilite la gestion du papier et optimise la qualité. Le calage est une tâche particulièrement délicate, car une erreur est immédiatement visible même pour un œil non exercé. Qu'il s'agisse d'une impression simple face ou destinée au brochage, un mauvais rognage peut décaler les couleurs... et engendrer une perte importante. Autre inconvénient plus subtil, les fibres mal coupées en bordure de papier peuvent s'effilocher et empoussiérer le système. Outre les problèmes mécaniques, cette poussière va polluer les rouleaux de fusion ou se coller sur d'autres feuilles, ce qui dégradera la qualité. Ces fibres libres risquent également d'empêcher le transfert du toner, et donc de créer des « poussières » blanches à l'impression, par manque de couleur.

6) Les presses numériques n'utilisent pas toutes le même moteur d'impression. Chaque presse a des spécificités propres et accepte des tailles et grammages de papier différents. D'autres différences se situent au niveau du chemin du papier, des mécanismes d'alimentation et des caractéristiques chimiques du toner. Les papiers eux-mêmes se comportent inégalement face à ces différences, il faut donc choisir un fabricant expérimenté dans l'impression numérique et dont les produits sont conçus pour optimiser les résultats en presses et imprimantes numériques. Le simple ajout de la mention « impression numérique » n'est pas un gage suffisant pour une utilisation avec des équipements d'impression numérique Xerox.

7) Les papiers couchés... ne sont pas tous identiques. L'imprimeur doit prendre encore plus de précautions avec les papiers couchés : la composition chimique doit résister aux températures élevées de l'impression numérique. Le papier couché pour offset peut cloquer, souffler ou se craqueler à la chaleur. Seul un papier conçu pour le numérique garantira la bonne adhérence du toner et donc la qualité finale.

8) Utilisation d'un nouveau papier ? Il est nécessaire de faire un essai avant de lancer un travail important... Dans tous les cas, il est important de tester un support pour s'assurer que le résultat conviendra aux critères de qualité et à ceux du client. Le principe est le même qu'avec l'offset : pour mieux contrôler les performances, la productivité et la qualité, il convient peu à peu de sélectionner ses papiers, en couché et non couché. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter à tester et essayer les nombreux supports spéciaux proposés, ils peuvent permettre de nouvelles applications.

9) Penser aussi aux finitions. Le papier devra-t-il être plié ou relié ? Dans ce cas, il faut tenir compte du sens des fibres et prévoir de toujours plier dans ce sens pour obtenir un pli plus net avec moins de craquelures. Cette précaution est d'autant plus importante que le papier est épais. En outre, les couvertures sont en général imprimées sur de très forts grammages. Au-dessus de 130 g/m2, il convient qu'un rainage précède le pliage. De même, le papier couché doit toujours être rainé.

10) Enfin, les conditions de stockage. Un minimum de précautions assure d'une qualité continue, qui fera toute la différence entre un « ça ira » et un « superbe ».

Pour conserver les qualités de son papier, il est nécessaire de prendre quelques précautions. Voici quelques conseils en ce sens :
- Pour éviter de déformer les bords ou de subir tout autre dommage, il convient d'empiler avec soin les cartons. Pour limiter l'absorption d'humidité qui enroulera les feuilles, il faut stocker les cartons sur des étagères ou dans des armoires, pas directement sur le sol.
- Le comportement du papier dépend très largement de la température et de l'humidité. Il doit être conservé entre 20 et 25 °C, dans un lieu à l'abri des variations extrêmes de température et d'humidité.
- Il est préférable d'ouvrir l'emballage au moment de charger l'imprimante car il possède une macule qui protège contre l'humidité. Si une rame entamée n'est pas entièrement utilisée, il faut refermer l'emballage avec un ruban adhésif, ou le protéger dans un sac en plastique.

On peut avoir tendance à l'oublier, mais la base même d'une plus belle brochure reste le papier sur lequel elle est imprimée. Sa qualité découle donc directement de celle du support. Ainsi, l'efficacité du processus et sa réussite dépendent du choix du bon papier, en fonction du moteur d'impression et du type de document à réaliser. La sélection du meilleur support est la première étape vers la plus haute qualité.

Pour de plus amples informations concernant les papiers et supports spéciaux de Xerox : www.xerox.com/supplies (pages en anglais).

A propos de Xerox Europe


Xerox Europe, filiale européenne de Xerox Corporation, commercialise une gamme complète de produits, solutions et services, ainsi que les consommables, matériels et logiciels associés. Ces offres s'articulent autour de trois axes : l'impression bureautique petits et grands volumes, l'impression de production et les environnements arts graphiques, et les services incluant le conseil, la conception et la gestion des systèmes documentaires jusqu'aux solutions d'externalisation complètes.

Xerox Europe possède également des unités assurant la production et la logistique en Irlande, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, ainsi qu'un centre de recherche et de développement (Xerox Research Centre Europe) à Grenoble.

Pour plus d'informations : www.xerox.fr


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Publié le 12/02/2005
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